Les agents l'ont reçu avec leur paye de novembre.

Le Directeur de Publication est... Jean-Pierre BONET qui souhaite, dans son édito, " une communication plus soutenue " : le travail ne va pas manquer...

 Le nom du journal a changé, ce qui se comprend : il s'appelle désormais

   Malgré un an et demi de repos, le résultat est particulièrement caLAMiteux.

 Observez bien le graphisme ! c'est C O N sternant !

 Le rédacteur veut qu'on l'appelle " LA M " ! Un supplément "d'âme" dans la gestion municipale, peut-être... Ou la traduction d'un " vague à l'âme ", sans doute. Ce qui est sûr, c'est que Serviles Compris a bel et bien rendu " LAM ".

 Nous souscrivons à ce nouveau nom : leur communication interne s'exprimera désormais au travers de LA M... ! Et nous sommes bien décidés à ne pas marcher dedans...

 Quant à son contenu, c'est lénifiant : écrit dans un français très approximatif (nous avons relevé 33 fautes en 5 pages), il n'a manifestement pas été relu (dame, c'est déjà bien assez pénible à rédiger...), et il présente donc une bien mauvaise image de notre administration. La plus belle faute, en gros titre, c'est page 7 : " Des bouqins (sic !) de la bibliothèque municipale mis en vente " : C'étaient sans doute TOUS les dictionnaires !

 "LA M..." est écrit en gros caractères, avec de vastes espaces blancs (déjà la censure ou le manque d'inspiration ?). Il lui fallait absolument 12 pages, comme le Vecteur...

 En première page, UBU, symbole de la nouvelle gestion municipale. En page 6, le rédacteur décrit " l'automne et son cortège de petites misères météorologiques, pluie, brouillard, bruine, vent sont bien là ! " : il ne doit pas sortir souvent, l'automne 1997 a été exceptionnellement beau, ce qui est d'ailleurs sympa pour la chasse...

"LA M..." publie de nombreuses annonces d'emplois, qui sont pour la plupart périmées depuis plusieurs semaines ! Voilà qui va rendre service aux agents à la recherche d'une mutation ! Enfin, 2 annonces d'emploi font chacune 1 page ! ça meuble...

 Le reportage sur le service des fêtes (pages 4 et 5) est édifiant : bien évidemment, le rédacteur oublie de préciser que l'équipe comptait 11 agents voici quelques années, et qu'elle n'en a plus que 7, malgré une charge de travail très importante, car il ne saurait être question de critiquer la gestion municipale. Mais il y a mieux : les photos ! L'une nous montre le service en plein travail, avec des agents ... partis du service et en retraite depuis plusieurs années ! Ainsi, nos amis Bodereau (muté à la salle polyvalente il y a 10 ans, en 1987 ! et désormais en retraite ), et Moussu (parti en retraite il y a 2 ans). Voilà ce qui s'appelle de l'actualité ! Une 2ème photo est, au contraire, une anticipation : les gars du service installent les panneaux électoraux pour le scrutin des Régionales... prévu le 15 mars prochain !

 Mais la Municipalité et sa Direction générale n'hésitent pas à faire dans le mauvais goût en écrivant:

" Beaucoup moins drôle, le service est parfois amené à vider des logements totalement insalubres occupés, incroyable mais vrai, par des personnes qui ne sortent même plus de leur lit. Je vous laisse imaginer le spectacle et l'odeur ! " Eh oui, M. d'Aubert, eh oui, M. Bonet, la misère existe, les logements ne sont pas tous "de fonction", les pauvres et les personnes âgées sont parfois mal logés, mal équipés : fallait-il l'écrire avec tant de dédain dans votre petit journal, qui mérite déjà bien son nouveau surnom : "LA M..." !

 Avec tout cela, notre Secrétaire Général n' a vraiment pas lieu de poser en page 3 avec son éternel air satisfait.

 La Municipalité et sa Direction Générale l'ont baptisé eux-mêmes " Numéro Zéro " : nous souscrivons bien volontiers à ce jugement de valeur...

 Pour rédiger ce "numéro Zéro", sous l'étroite surveillance du Secrétaire Général, le secteur culturel a bizarrement été très sollicité (sauf pour l'orthographe !) : interview obligé d'un de ses anciens cadres ; une de ses vacataires s'est portée volontaire pour rédiger des piges. Elle aurait ensuite obtenu un contrat d'un an pour une autre mission plus dans ses compétences.

 Depuis, le recrutement d'un communicateur interne est intervenu : il s'agit d'Alexandre ANQUETIL (déjà surnommé "le Grand maillot jaune"), que nous saluons, et qui n'est pour rien dans le numéro zéro.

Il est le neveu d'AGATHE, qui fut la sympathique animatrice de Radio-Perrine; après un BTS communication, il a obtenu une licence à Sciences-COM de Nantes, école privée fondée par Philippe de VILLIERS.

 La nouvelle Communication interne de la Mairie aura donc une double filiation qui ne devrait pas contrarier beaucoup M. le Maire...