paullepine

LE VECTEUR LIBRE ET INDEPENDANT LE VECTEUR LIBRE ET INDEPENDANT

 

LES ARCHIVES DE LEPINE PAUL

Lépine Paul, l'ancien Conseiller d'opposition qui écrivait beaucoup, avait produit en son temps une tirade sur les piscines de Laval...

Dans le Courrier de la Mayenne du 18 juin 1992, il lançait un véritable appel :

" Paul Lépine : " Un manque de prévoyance regrettable "

"La ville de Laval a décidé pour des raisons de sécurité de fermer la piscine du quai Béatrix de Gâvres. Les Lavallois révoltés critiquent le manque de prévoyance de la municipalité. Comment, en effet, concevoir qu'une ville de 55000 habitants ne puisse disposer que d'un seul bassin ?

"J'aime Laval" lors de sa campagne de 1989, consciente des problèmes qui ne manqueraient pas de se poser, avait envisagé la création d'une troisième piscine. Les événements d'aujourd'hui confortent le choix qu'elle avait fait.

"Que feront à l'approche des vacances nos enfants ? Où iront ceux qui n'ont pas la chance de quitter Laval? Ceux pour qui les gradins d'une piscine remplacent le sable chaud ? Demain où se rendront nos jeunes scolaires des quartiers ouest de la ville ? Dans quelles conditions s'entraîneront les licenciés des clubs sportifs déjà à l'étroit ? Les adultes devront-ils, eux aussi, supprimer cette détente indispensable au bon équilibre de leur vie ?

"Autant de question qui ne semblent pas pour autant sensibiliser notre municipalité.

" Je crains que les structures de Saint Nicolas ne puissent absorber la marée humaine des chaudes journées d'été et tous les Lavallois accepteront-ils de faire quelques 5 à 6 km pour certains pour s'adonner à leur sport favori pour évoluer dans un "dé à coudre ?" Je ne le pense pas.

" La piscine du viaduc date du Docteur le Basser. Elle a rendu beaucoup de services. Vétuste dit-on à la mairie. Certes. Mais l'est-elle depuis 1992 ? Ce manque de prévoyance est regrettable et aujourd'hui des milliers de Lavallois réagissent à juste titre.

"Enfin, la municipalité n'hésite pas à engager ailleurs d'importantes dépenses de prestiges. Un choix sans doute. Mais pourquoi ne pas avoir privilégié les investissements sportifs utiles et appréciés par des jeunes souvent désœuvrés, ces jeunes qui passaient sainement leur après-midi d'été sur le bord du bassin.

" Faudra-t-il encore attendre quelques années pour qu'enfin une autre municipalité réalise le rêve de nos jeunes ou attendre que les maires des communes de l'agglomération acceptent de participer au financement ? Il sera bien tard. Décidément, rien ne va plus..." "

Aujourd'hui Maire-adjoint, il est devenu bien discret, et l'unique piscine occupée par les cafards le laisse sans voix...

  

 


Capturé par MemoWeb à partir de http://members.aol.com/vecteurlib/num8/paullepine.html le 01/04/01