Nous le savons désormais tous, il est très rare que le Secrétaire Général JPB prenne la peine de répondre aux notes qui lui sont adressées et encore plus exceptionnel qu'il rédige une note relative à l'organisation de ses services. L'événement est arrivé, en 2 paragraphes, 4 lignes, JPB le censeur vient de décréter que désormais la mention C.T.M. (Centre Technique Municipal) était interdite sur les parapheurs, notes, lettres et autres documents administratifs des services municipaux.

Il est vrai que la plupart des agents municipaux ont encore quelques difficultés à bien appréhender toutes les subtilités de l'organisation municipale dont les deux principales curiosités ont été la disparition du CTM et la création de la sulfureuse direction du sport de la culture et de l'éducation. En cela, ils n'ont pas été aidés par l'organigramme dont l'accouchement très difficile (un véritable siège...) vient d'avoir lieu le 26 janvier 1998, soit 603 jours après la détermination de la nouvelle organisation, une performance....

Cette nouvelle provocation du Secrétaire Général s'ajoute à une impressionnante collection : souvenez-vous !

- Son arrivée en fanfare avec un article dans la Gazette des communes où il indiquait qu'il y avait 400 emplois de trop dans les services municipaux de Laval ;

- Ses résultats éblouissants en matière de communication interne : Censure et disparition du Journal Interne "Serviles Compris", création du numéro zéro du journal " LA M....." ;

- Sa brillante prestation aux vœux de 1997; etc...

Ainsi, nous redécouvrons le vrai JPB qui se distingue très nettement du JPB en campagne électorale révélé à nous tous lors de la cérémonie des vœux de 1998.

Si JPB s'attache à la disparition de la mention CTM des courriers notes et parapheurs, il met également tout en œuvre par son inertie pour qu'à terme les différents services du CTM disparaissent effectivement.

Ainsi la situation des effectifs se dégrade tous les jours au sein des ateliers du CTM, l'atelier de voirie a subi une baisse d'effectif de l'ordre de 7 agents, l'atelier de mécanique est toujours en situation tendue malgré des décisions de recrutement qui ne s'appliquent pas (2 ans après la parution d'un premier appel à candidature aucun recrutement), les autres services municipaux (espaces verts, enquêteurs, animation…) ont également des difficultés graves. Les demandes justifiées et argumentées sur les nécessités de procéder aux remplacements restent sans réponse. L'inertie, l'immobilisme, la bureaucratie, le pourrissement sont, en réalité, les seules caractéristiques de la politique qui est conduite et vise à faire disparaître les services d'intervention technique à petit feu. La brosse à reluire de circonstance qui a été passée lors des vœux de 1998 ne saurait masquer cette triste réalité.

D'autres provocations sont en cours d'élaboration contre le personnel en vue de réaliser des économies misérables. Ainsi, il est demandé de chiffrer l'économie budgétaire liée à la réduction de un degré du chauffage dans les locaux municipaux ! Ces préoccupations économes ne s'appliquent bien entendu pas au secrétaire Général dont la voiture de location climatisée coûte fort cher à la collectivité ni au chauffage du logement situé 11 rue Gaultier de Vaucenay dont le loyer et les charges gratuits pèsent intégralement sur le budget de la ville...

La situation de l’emploi à la Ville de Laval se dégrade, c’est ainsi qu’entre le 31/12/95 et le 31/12/97 les équivalents temps plein pour ce qui concerne les titulaires et non-titulaires hors emploi CES, CEC, Emplois Ville, Apprentis ont diminué de 72,79 ETP.

Dans la même période, les équivalents temps plein en CES, CES, Emplois de Ville, Apprentis ont augmenté de 39,41 ETP.

Ce mépris et ces multiples provocations doivent conduire tous les agents à se mobiliser pour faire front et obtenir des avancées significatives et un véritable changement d'attitude, en particulier vis à vis du maintien des vrais emplois au niveau de l'ensemble des services municipaux.