DANGER ! Vous vous souvenez que fin 1995, M. d’Aubert avait tenté de supprimer la participation de la Mairie à nos repas pris aux FJT. Devant la forte réaction syndicale, il avait dû renoncer. En 1997, il avait refusé d’honorer l’augmentation du prix du repas, contrairement à tous les engagements pris. Puis, début 1998, à quelques semaines des élections cantonales, il avait accepté de payer le 1 franc d’augmentation. Cela avait fait l’objet de la délibération n° S 329 - PAG - 6 en date du 6 février 1998. Or, la préfecture a décidé de déférer cette délibération au Tribunal Administratif, c’est à dire, au travers de l’augmentation, de remettre en cause la totalité de la participation de l’employeur (18,60 F). Et, ce qui n’est pas rassurant, le Maire s’est auto-désigné pour nous défendre par décision municipale n° 30/98 du 17 juillet 1998. Le but de l’opération est clair : en faisant l’innocent, faire casser l’accord Mairie-Syndicat sur cet avantage acquis à la suite de la suppression de notre restaurant, en 1985. Et ramener la participation employeur à 5,60 F, par une adhésion au CNAS (Centre National d’Action Sociale), avec lequel la municipalité a déjà pris de discrets contacts. Ainsi se retrouveraient remis en cause de nombreux droits obtenus ces 30 dernières années. Après les attaques contre les délégués syndicaux et contre les cadres, il est clair que c’est l’ensemble du personnel qui fera les frais de la politique de MM. D’Aubert-Bonet. |
Le contrôle de légalité préfectoral a pourtant fermé les yeux pendant 13 ans sur ces frais de cantines. Et le même contrôle de légalité est beaucoup moins zélé quand il s’agit du logement de fonction du secrétaire général, des voitures de fonction, de l’embauche de contractuels, etc... FO veillera à défendre ce dossier, avec nos camarades de la CGT et de la CFDT.
N’EST PAS AU COURANT
LAM... , bulletin officel de la Municipalité à destination des personnels municipaux, n’est pas au courant des problèmes internes de la Mairie de Laval, de la suppression de postes, des manifestations, du grave malaise des services.
LAM... n’a rien vu, rien entendu !
LAM... est le journal "tout va bien". Tout au plus son rédacteur en chef a-t-il dû tolérer la page syndicale. Et peut-être a-t-il voulu faire de l’humour et une allusion aux évènements avec le titre de la première page ? |
Chers collègues, depuis 20 ans à la ville, je n’ai jamais connu une telle ambiance désagréable dans nos services. C’est la première fois que des collègues ont leur travail supprimé. C’est vrai qu’ils gagnent bien leur vie, mais ils ont fait des études, et certains de nos élus la gagnent mieux qu’eux, comme celui qui a quitté son boulot pour faire l’élu à plein temps, avec une somme rondelette, à ce qu’il paraît... Alors, moi je me suis mobilisé pour soutenir nos chefs, car ceux qu’ils veulent virer nous ont toujours défendu. Et s’ils ne sont plus là, que se passera-t-il après ? qui tiendra tête aux d’Aubert, Bonet et autres qui n’aiment pas les fonctionnaires ? Tenez-bon, chers collègues, on est avec vous. Laval et le coup de force de MM d’Aubert-Bonet ont fait l’objet de plusieurs articles dans la presse nationale : Le Monde, la Gazette des Communes, la Lettre du Cadre et plusieurs stations de radios, ainsi que FR3, en ont déjà parlé. Monsieur le Maire a réuni sa majorité le samedi 30 mai au "Green", restaurant du golf de Changé, pour un "séminaire". Le choix de la date (la Pentecôte)et du lieu pour une réflexion à mi-mandat, est excellent : le recours au saint-esprit s’avère nécessaire, et se mettre au vert l’est aussi. |