Vu dans le Monde du 6 Mai 1998 : "Cendrine Le Chevallier condamnée pour discrimination Cendrine Le Chevallier, épouse et huitième adjointe au maire de Toulon, a été condamnée le 5 mai par le tribunal correctionnel de cette ville à un mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende. Elle était poursuivie pour discrimination fondée sur les opinions politiques et discrimination consistant pour une autorité publique à refuser à quelqu’un le bénéfice d’un droit accordé par la loi .   Cette condamnation est liée à un courrier adressé par Mme Le Chevallier au directeur de jeunesse toulonnaise, une structure d’animation proche de la municipalité. Dans cette lettre, l’adjointe à la petite enfance, à la jeunesse et à l’adolescence... demandait de pourvoir aux postes manquants soit par des employés sympathisants du Front National, soit par des éléments totalement neutres ".

VU dans la LETTRE du CADRE n° 128 de MARS 1997   Un excellent dossier sur les Mairies FN << Petit guide stratégique du harcèlement du front National Par Micheline Verger, Ex-bibliothécaire jeunesse à Orange. Actuellement bibliothécaire à Cavaillon. Cadres A ou B, quelles que soient vos convictions, vous serez assimilés à la couleur de votre ancienne municipalité. . Etre isolé, sans mission, sans budget... une chaise, un bureau pendant des mois... est une possibilité. . Etre muté dans un autre service, de façon arbitraire, si possible en vous humiliant... en est une autre. Vous passez de la direction du personnel au service funéraire, de l’état civil à l’entretien des sols, de la culture à la police municipale, et fi des compétences. . Vous vivez dans un climat délétère, une ambiance Vichy, vous méfiant de vos collègues et du public qui vous adresse la parole. . Vous subissez des dérives au niveau de votre salaire : attribut et suppression de primes attribuées "selon le désir de servir" et bien sûr blocage de votre carrière. . Vous passez votre temps à vous justifier, multipliant les rapports sur votre intégrité, vos activités, vos horaires. Il faut à tout prix faire la preuve que l’ancienne municipalité était malhonnête... Vous voici pris en otage ! . Vous entendez proférer les plus gros mensonges, à la population, à la presse. Les élus FN ont l’art de manier les contraires... et vous êtes astreint au silence par le fameux "devoir de réserve". . Si vous obtenez une mutation pour des cieux plus sereins, on vous somme de vous taire... et les menaces commencent : remboursement de vos primes (trois années rétroactives... eh oui, vous n’aviez pas d’arrêté individuel mais un arrêté collectif), annonce tapageuse de procès pour vol de véhicule, de documents officiels, de vacances illicites... et autres diffamations. Alors, quand on le peut, dire la vérité plus une autre, c’est ouvrir les yeux... c’est défendre sa liberté professionnelle... c’est faire que demain il n’y ait pas d’autres villes où l’on vive ce cauchemar >>.

Lu dans le Canard Enchaîné du 1er juillet 1998 << Le Chevallier (maire FN de Toulon) s’est encore pris les doigts dans la porte du Centre communal d’action sociale, dont il est le président. Il a discrètement tenté de remplacer l’actuel directeur, élu RPR dans la banlieue toulonnaise, considéré comme un excellent pro, par un fonctionnaire dégotté à Fréjus, la ville de Léo. Le conseil d’administration du CCAS, théoriquement acquis à sa cause, l’a sèchement désavoué en refusant cette succession par 6 voix contre 2. Avec Le Chevallier, ça passe ou ça CCAS >>.