Paradoxalement, le chômage a créé un marché porteur : la formation professionnelle, préalable indispensable à la réinsertion du chômeur.

Il s'agit là d'un véritable fromage alimenté en grande partie par de l'argent public. L'appât du gain a suscité des vocations en la matière, des officines se sont créées, ont été agréées dans la précipitation pour faire face aux besoins sans cesse croissants. C'est ainsi qu'aux côtés des véritables institutions de formations compétentes s'est développé un parasitisme qui pompe l'argent censé lutter contre le chômage.

La Ville de Laval et ses CES viennent de faire les frais de l'intervention d'une de ces officines, retenue pour effectuer la formation payée par l'Etat aux CES de la ville de Laval (200 heures).

Nous avons participé à un groupe de pilotage pour faire un point sur cette formation. Parmi les actions menées pendant ces 200 heures :

- Visite d'Emmaüs (voilà un débouché possible qui va remonter le moral des C.E.S......)

- Projection d'une cassette sur le viol, qualifiée de : "travail culturel sur un phénomène de société"...

Le Directeur des Ressources Humaines s'est interrogé sur les liens entre le projet des C.E.S. et les thèmes de la formation.