" A Laval, les velléités (*) réformatrices de François d'Aubert se heurtent aux résistances syndicales ". |
du mois de juin et réintégrer les 4 cadres exclus à compter du 1er septembre, pour les exclure de nouveau à compter du 1er octobre. Le Maire de Laval souhaitait à l'occasion de la rentrée politique de septembre que l'on parle de lui, de la ville de Laval et de la politique qu'il y conduit. Cet objectif essentiel est aujourd'hui pleinement atteint au-delà de ses propres espérances. Dans les dernières semaines pas moins d'une trentaine d'articles dans la presse locale, nationale et spécialisée ont rendu compte de son action à la tête de la ville. Colette Aubry, compte tenu de ces difficultés, a dû s'installer en libéral. Elle dispose depuis quelques semaines d'un bureau clandestin au 2ème étage du Centre Administratif, au sein même des services municipaux. Sa mission de marketing politique vient de débuter, nous l'avons découvert à la lecture du quotidien " les Echos " du 6 octobre, à l'occasion de la publication d'un article intitulé " A Laval, les velléités réformatrices de François d'Aubert se heurtent aux résistances syndicales ". Ce quotidien pourtant très " libéral " donne une image très mitigée du Maire ; la tentative de promotion s'avère être un échec. Dans la première partie, c'est le " gestionnaire économe " qui est dépeint, attentif à la renégociation "d'un contrat d'assainissement et de distribution de l'eau"(???) dont nous apprenons l'existence (Le Maire a du confondre avec le marché de la station d'épuration), examinant attentivement "les heures de ménage, les factures de téléphone" (pas toutes manifestement) et les stocks de "couches culottes des crèches"... Autant de dossiers qui engagent l'avenir de la Ville de Laval. |
Suivent des affirmations fallacieuses et approximatives sur l'effectif des agents municipaux portés à pas moins de 1600 personnes alors que le bilan social indique 1095 fonctionnaires titulaires et 138 agents non titulaires. Il est vrai qu'en juin le Maire affirmait déjà qu'il y avait 1705 employés municipaux ; c'est là une nouvelle manipulation, nous y sommes habitués. L'article indique ensuite :" Il obtient que 70 agents municipaux partis à la retraite depuis trois ans ne soient pas remplacés". Sous forme d'un aveu, le Maire confirme bien ce que les organisations syndicales ont dénoncé avec vigueur : la disparition des effectifs de 73 équivalent temps plein. Chacun se souvient que le Maire a affirmé à plusieurs reprises que cette baisse d'effectif n'existait pas, était un fantasme des organisations syndicales et qu'au contraire sa politique du personnel visait à maintenir les effectifs municipaux. Le Maire adapte son discours en fonction de son auditoire, quitte à être très " libéral " vis à vis de la vérité. Le journaliste n'a, semble-t-il, pas été abusé par les affirmations du Maire ; il conclue à propos de la conduite de sa gestion et de la " réorganisation " des services municipaux : " Si, sur ce chantier d'Aubert patine, il réussit mieux dans ses initiatives pour réveiller la ville ". Suivent la description du Maire bâtisseur et l'énoncé des nombreux chantiers inscrits à son programme dont certains ont quelques difficultés à se concrétiser... L'article des Echos le démontre : le marketing politique est un art difficile surtout lorsque le produit a une image un peu ternie. Bon courage, Colette....
|
Colette Aubry a été la victime d'une des nombreuses " velléités "(*) du Maire de Laval. François d'Aubert avait conçu le projet d'en faire sa Directrice de la Communication. Malheureusement, le Maire, impatient, a voulu conduire de front pendant l'été ce recrutement et sa réorganisation visant à exclure 4 cadres dont deux élus du personnel. Nul doute que la conjonction de ces deux objectifs devait aboutir à une rentrée politique triomphale dont l'écho aurait été repris avec force par une Direction de la Communication flambant neuve... C'était sans compter sans les bons conseils et l'efficacité désormais légendaires du Secrétaire Général chargé de mener de front ces deux opérations. Le grain de sable vient de la candidature des deux cadres élus du personnel sur le poste de Directeur de la Communication. Eux n'ignorent pas l'article 97 de la loi du 26 janvier 1984 qui précise leur droit à occuper tous les postes créés ou vacants pendant l'année de maintien en surnombre ; ils décident donc de faire valoir leurs droits. La mécanique s'enraye, le Maire fait savoir aux candidats qu'il a décidé de surseoir à ce recrutement, Colette devra être patiente. Quant à l'opération de réorganisation, sa conduite n'est guère plus convaincante. Elle se solde par une plainte contre X pour "faux en écriture publique et usage de faux" qui contraint le Maire à reconnaître la faute commise en convoquant de nouveau son conseil pour annuler la délibération *Velléité : Intention peu ferme, que ne suit aucune action. Les velléités de réforme de l'État. |
||
|