MM. d’Aubert et Bonet pensaient tout liquider entre le 11 juin et le 1er août, avec la coupe du monde de foot et les vacances : la pseudo-réorganisation , la rétrogradation des Secrétaires Généraux adjoints et la suppression de 6 postes de cadres, dont 4 occupés.

C’était oublier leur capacité à l’erreur et leur tendance à confondre vitesse et précipitation : 2 années ne leur avaient pas suffit à mettre en place la 1ère réorganisation, et ils pensaient réaliser celle-là en 2 mois !

En fait, le maire, lors de la séance du conseil municipal du 26 juin, s’est bien gardé de communiquer aux élus l’avis défavorable du CTP (14 contre, 8 pour, 2 blancs). Et lorsque la préfecture lui a signifié que cet avis devait figurer dans la délibération, une main mystérieuse (nous l’appellerons X) a modifié une page du registre et établi une "vraie-fausse délibération". Tout simplement.

D’où les 13 plaintes pour "faux et usage de faux" ; d’où l’aveu implicite par la nouvelle réunion du Conseil municipal du 25 septembre. Bien évidemment, les élus de l’opposition ont refusé d’approuver le "vrai-faux PV" de la séance du 26 juin.

Nos collègues ont été réintégrés avec effet au 1er septembre, puis remis en surnombre au 1er octobre.