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LE VECTEUR LIBRE ET INDEPENDANT LE VECTEUR LIBRE ET INDEPENDANT  

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LE SYSTEME COMMUNIQUE

pour quelques heures mensuelles, des enseignants pour le jury d’un concours, et les agents qui, en poste à temps partiel dans plusieurs directions, ont plusieur bulletins.

Les vrais chiffres sont en fait ceux figurant dans le bilan social annuel,document officiel :

décembre 1995 :

1316,96 agents publics (dont 1042,37 titulaires).

 

décembre 1998 :

1271,37 agents publics (dont 1054,94 titulaires, malgré 90 titularisations !).

 

Dans le même temps, le nombre d’emplois "aidés" (CES, CEC, emplois ville, emplois jeunes...) sont passés de 78,67 à 155,39.

Ce qui a augmenté, c’est la précarisation !

 

Certains comptent les moutons pour s’endormir, M. d’Aubert compte les fonctionnaires, et fait des cauchemards.

Les syndicats restent en éveil.

 

LES BREVES

A propos du nombre d’employés de la Ville de Laval

Concernant le personnel municipal, M. d’Aubert a écrit dans le Nouvel Ouest du 30 octobre : "Il a fallu d’abord remettre de l’ordre. Sans licencier évidemment, nous avons choisi de ne pas remplacer certains départs en retraite, ce qui aujourd’hui libère le contribuable de la charge de 70 emplois sur 1700". Bel aveu, alors qu’au conseil municipal du 18 décembre M. d’Aubert déclarait : "On ne diminue pas, bien au contraire puisqu’au 1er janvier 1999, il y aura à la mairie de Laval 1249 emplois équivalent temps plein contre 1130 en 1995. C’est cela la vérité des chiffres" (le Courrier de la Mayenne du 24 décembre 1998). Dans les Echos du 6 octobre 1998, il etait question de 1600 agents, et il se vantait de n’avoir pas remplacé 70 départs à la retraite.

En fait, comme toujours, Monsieur d’Aubert a un double langage : dans les réunions de quartier et dans la presse économique, il annonce 1700 salariés, sans précision, et se vante de diminuer la "masse salariale" ; confronté aux syndicats ou aux élus de l’opposition dont certains connaissent bien le dossier, il parle en ETP (Equivalent Temps Plein) et veut faire croire qu’il augmente l’emploi.

Lors du CTP du 7 janvier 1999, il a reconnu que le nombre de 1700 correspond en fait au nombre de bulletins de salaires, ce qui englobe des vacataires pouvant intervenir

L’amiante en surnombre...

Le Comité d’Hygiène et Sécurité avait demandé une étude sur l’amiante dans les bâtiments municipaux. Le fonctionnaire chargé du dossier a été mis en surnombre le 1er septembre, puis de nouveau le 1er octobre 1998. Où en est maintenant ce dossier ?

Souriez !

Des agents des affaires intérieures ont été priées de poser pour une photo à paraître dans Laval-infos, pour illustrer les travaux de recensement de la population. Il s’agissait, pour nos communicants, de faire croire que tout va bien depuis la réorganisation. Nos collègues ont courageusement refusé de se prêter à cette manoeuvre, et ont rappelé que côté travail, elles ont été à bonne école...

 

Délinquance

Lu dans Ouest-France du 22 janvier 1999 : "Dans la nuit de lundi 31 août au mardi 1er septembre, un incendie volontaire a entièrement ravagé un local en préfabriqué de la Plaine d’aventures à St-Nicolas... Le centre de loisirs n’ayant plus de gardien, ce sont les habitants du quartier qui, apercevant les flammes, ont donné l’alerte...". Voilà encore un bel exemple que la diminution des effectifs municipaux ne constitue pas une économie, et porte atteinte au service public et au patrimoine communal !

 

 

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