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LE VECTEUR LIBRE ET INDEPENDANT LE VECTEUR LIBRE ET INDEPENDANT

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Un nouveau départ…

 

Ce nouveau départ de la Mairie, c'est aussi un nouveau départ pour sa carrière.

En avril 1997, nous avions titré : "Roger Vacquier II : le retour…". Nous avions alors fait état des mérites de ce collègue qui, après une longue absence, revenait dans sa bonne ville de Laval achever une carrière bien remplie, avec des projets plein la tête.

C'était le troisième et, pensait-on, le dernier Directeur Général des Services Techniques de la nouvelle municipalité après les départs successifs de Messieurs Le Lay et Morel.

Roger a finalement décidé de relancer sa carrière à partir du 1er avril 1999, date du deuxième anniversaire de son retour, par une mutation à la Communauté Urbaine du Mans.

Roger laissera le souvenir d'un grand professionnel, d'un manager très estimé de son personnel, d'un homme rigoureux, rationnel, clairvoyant et libre d'esprit. C'est un homme de caractère dont le comportement a été exemplaire à l'occasion des turbulences qui marquèrent la Mairie pendant le second semestre de 1998.

C'est ainsi que, représentant la Collectivité au Comité Technique Paritaire, Roger s'abstint obstinément de siéger, marquant aussi sa solidarité avec ses collègues dégradés ou mis en surnombre.

Les élus Manceaux ne s'y sont pas trompés : ils ont parfaitement conscience de recruter un homme de grande valeur qui saura réaliser leurs importants projets, notamment un TCSP (Transport en Commun en Site Propre).

Roger commandera 950 agents, dont 47 cadres A qui, bas, ne sont pas assimilés à une armée mexicaine… Il est également particulièrement significatif que son poste s'intitule "Directeur Adjoint au Développement."

Roger avait parfaitement su reprendre la situation en main après le départ surprise de Jacques Morel, son prédécesseur, qui était lui-même un excellent professionnel reconnu par tous.

Dans un contexte particulièrement difficile, notamment lié à la première réorganisation laborieusement mise en place par JPB, Roger avait enfin réussi à stabiliser ses services.

C'est pourquoi Roger avait très mal vécu la nouvelle réorganisation de juin 1998 à laquelle JPB n'avait pas cru utile de l'associer.

Grand, élégant, raffiné, d'une réelle prestance, Roger faisait preuve d'un certain charisme. Son air faussement décontracté et nonchalant masquait une capacité de travail surprenante. Ces grandes qualités feront désormais cruellement défaut à ce qu'il reste de la Direction Générale, désormais réduite à sa plus simple expression….

 

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