Les campagnes de communication de M. d'Aubert coûtent cher au contribuables, pour des résultats douteux. Le plus bel exemple récent en est la campagne sur le nouveau plan de stationnement payant. Sitôt diffusée, une luxueuse brochure, comportant des erreurs, est devenue périmée car la municipalité doit changer son projet de façon très importante suite à un manque de concertation. Dans Ouest-France du 17 novembre, le Premier adjoint doit alors avaler son chapeau et avouer : "On a raté une marche" (NDLR : çà explique bien des choses...).

Il "sursoit" pour "donner du temps au temps". Et il avoue encore : "le document a été distribué trop tôt...". Pour corser le tout, il est apparu que c'est par la presse locale que des services concernés par cette réforme du stationnement en ont appris les modalités pratiques. Aux dernières nouvelles, toujours selon la presse locale, cette réforme serait reportée au 3 janvier 2000. Sauf si...

Autre bavure de la communication officielle : dans le cadre de la campagne "à Laval, la sécurité à 30 à l'heure", le premier adjoint, qui pilote l'opération avec l'agence privée "Sagacité" (?), a fait apposer une affiche représentant 2 jeunes en scooter sans casques ! ("avec la mention : à Laval, le bonheur à 30 à l'heure").Nous lui rappelons, en sa qualité d'adjoint délégué à la sécurité, que le port du casque est obligatoire (article R 53-1-1 du code de la Route).