"L'organe qui combat le
mépris et les minables"
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Les DEPARTS du MOIS :
BEATRICE ne COMMUNIQUE PLUS !
Béatrice MOTTIER quitte la mairie.
Responsable de la communication officielle depuis 1995, elle a décidé d'élargir
ses horizons en partant travailler pour un autre grand homme : Philippe de
Villiers remplacera François d'Aubert pour l'exercice de ses talents.
"Services Compris", ancêtre du
LAM..., nous l'avait présentée ainsi dans son n° 28 en date de décembre 1995
(celui-la même qui "fêtait" également l'arrivée de Jean-Pierre Bonet)
. Lisez et appréciez chaque virgule de cet article intégral... On peut être
cruellement victime de sa propre communication...
"Services Compris", ancêtre du
LAM..., nous l'avait présentée ainsi dans son n° 28 en date de décembre 1995
(celui-la même qui "fêtait" également l'arrivée de Jean-Pierre Bonet)
. Lisez et appréciez chaque virgule de cet article intégral... On peut être
cruellement victime de sa propre communication...
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Bienvenue ! Béatrice Mottier
Si notre nouvelle
(et souriante) attachée de presse est née, en 1969, dans le Val d'Oise, toute
sa famille est mayennaise. "Il n'y a jamais eu de coupure avec ce
département qui se trouve être aussi celui de... mon fiancé!" Un
heureux (jeune) homme qui peut se vanter d'avoir fait revenir sa belle "au
pays" même si cette ancienne saxophoniste (dix ans d'alto), qui aime
autant monter à cheval que lire la presse (mais jamais les deux activités en
même temps), ne supportait plus l'agressivité ambiante de la capitale... Mayennaise,
Béatrice se met à la recherche d'un poste, ce qui n'a rien d'une sinécure, y
compris quand on est diplômée de l'Ecole française des attachées de presse
(1991) et familiarisée avec les milieux de la pub, de l'édition, de la
politique et de la promotion commerciale (grâce à des expériences réussies dans
une brochette d'agences parisiennes très côtées). Au culot (parce qu'elle
raffole des campagnes électorales), Béatrice propose, en 1995, ses services au
candidat... François d'Aubert, qui brigue le poste de maire de Laval. Elle
intègre l'équipe de campagne, avec les résultats que l'on connaît...
Les pieds sur
terre, Béatrice a aujourd'hui conscience que la "vraie vie" n'est pas
dans une (vaine) agitation parisienne plus proche du vent que... des travaux
publics ("A Laval, on peut vraiment construire sa vie !")...
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Béat tenait donc la permanence électorale
de d'Aubert lors des élections municipales de 1995. Comme d'autres, cela lui
avait conféré une réelle priorité pour rentrer dans les services municipaux
quelques temps après.
Ces derniers mois, elle semblait de plus
en plus controversée au sein même de sa direction. Par ailleurs, chacun avait
pu l'observer, la communication municipale multipliait les bavures, à tel point
que le Vecteur Libre et Indépendant avait créé une rubrique à ce sujet. Avec ce
nouveau départ, c'est le cœur même du système qui est frappé. Comme le disait
récemment un élu municipal, "les souris quittent le navire!"...
Béatrice, aux côtés de Yannick Favennec et Roland Houdiard, responsables de démocratie libérale. |
Femme de contacts, Béat n’était pas
dénuée de qualités. Volontiers attachante par certains côtés, elle avait une
vision dynamique de la vie locale. A sa décharge, il faut bien admettre que la
promotion de l’actuelle politique municipale relève du tour de force.
Nous pouvons le révéler : FO l’avait
sauvée une première fois à l’automne 1998. C’est Colette Aubry qui devait, en
effet, prendre la direction de la communication de la Ville. Mais d’Aubert
n’avait pas prévu que 2 cadres en surnombre, prioritaires de par le statut de
la fonction publique, postuleraient sur cette fonction, ce qui fit capoter "l’opération
Colette Aubry". Secrètement, Béat en fut toujours reconnaissante vis-à-vis
du syndicat...
Béat a également une grande capacité
d’adaptation : membre du bureau départemental de "Démocratie
Libérale", le parti de Madelin et d’Aubert, elle va désormais travailler
au siège parisien du RPF, le parti de Pasqua et de Villiers. Elle passe ainsi
de la "pensée unique" au "politiquement incorrect",
du "libéralisme pur" au "souverainisme social".
Mais d’Aubert est aussi un proche de de Villiers, comme il l’est de Millon.
Béat reste finalement au service de la droite dure...
Elle va retrouver la vie parisienne,
"la (vaine) agitation parisienne", "l’agressivité
ambiante de la capitale"...
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