Les dernières semaines de la municipalité d'Aubert sont difficiles. Le système est à bout de souffle. Les affaires se multiplient : annulation par la justice de nominations prises sans avis de la Commission Paritaire, annulation de la nomination du directeur de la Société Anonyme HLM en référence à l'article 432-13 du Code Pénal. Départ du 4ème Directeur des Services Techniques en 5 ans ! Rejet de factures illégales...

M. d'Aubert et son entourage perdent leur sang froid. Une de ses adjointes a été épinglée par la presse pour ses agressions verbales contre une élue de l'opposition le 15 décembre ; un de ses proches a qualifié d'abruti un représentant du personnel en pleine réunion de CTP, le 17 novembre. M. d'Aubert s'en est pris violemment à une élue d'opposition, pourtant réputée pour son calme et son sérieux, lors de la séance du Conseil Municipal du 15 décembre.

Comme par un sursaut de virilité longuement bafouée, ils ont mis en place leur 6ème organigramme le 20 décembre, c'est à dire à 80 jours des élections municipales. Notons que cela prouve que, réélu, M. d'Aubert poursuivrait la même politique contre le personnel municipal...

Certains de ses affidés sont nerveux, cherchent à créer des incidents, tout les irrite. Que l'opposition distribue un tract, et le lendemain ils font la gueule !

Certains départs sont significatifs de cette panique. Le 4ème Directeur des Services Techniques s'en va après 18 mois. Et, depuis quelques jours, un sous-fifre qui a bien profité du système lorgne vers un poste de secrétaire général de commune moyenne...