Alfred Sirven doit parler...

LE VECTEUR LIBRE ET INDEPENDANT LE VECTEUR LIBRE ET INDEPENDANT

"L'organe qui combat le mépris et les minables"

 

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 IMMÉDIATEMENT, l’Intersyndicale CFDT-CGT-FO avait réagi et publié un article dans le n° 16 du LAM (avril 1999)...

<< Après avoir commenté les devoirs des Fonctionnaires Territoriaux, à notre tour de rappeler les obligations du premier magistrat de la commune: "La collectivité publique est tenue de protéger les fonctionnaires contre les menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages dont ils pourraient être victimes à l'occasion de leurs fonctions, et de réparer, le cas échéant, le préjudice qui en est résulté" (extrait de la Loi n° 83-634 du 13/07/83, Article 11 alinéa 3).

En effet, l'affaire Elf, dans laquelle sont souvent cités Monsieur Roland Dumas, Mme Christine Deviers-Joncour et Monsieur Alfred Sirven a été, ces derniers temps, l'occasion, pour une certaine presse, de montrer du doigt et semer le trouble au sein du personnel municipal de la ville de Laval.

 

En effet, dans son édition du 25 mars 99, en page départementale, dans sa rubrique "POLITIQUE", sous le titre "François d’Aubert, Alfred Sirven et l'affaire Elf dans l’ Express", le Courrier de la Mayenne s'appuie sur un dossier publié dans l'hebdomadaire national l'Express (n° 2489, semaine du 18 au 24 mars 99) pour informer ses lecteurs mayennais.

 

Déjà, le 14 mai 98, le Courrier de la Mayenne citait François d'Aubert et écrivait: " - François d'Aubert et l'affaire Elf. Le journal "Le Point" cite François d’Aubert à propos de l'affaire Elf et de Roland Dumas dans son dernier numéro du 9 mai. L'hebdomadaire s'intéresse à Alfred Sirven, l'ancien conseiller de Loïk Le Floch-Prigent, un des personnages clés de l'affaire Elf. Cet homme d'affaires, adulé des puissants autrefois, est aujourd'hui en fuite et recherché par toutes les polices internationales. "Le Point" écrit : Parmi les rares élus qui trouvent grâce aux yeux d'Alfred Sirven, il y a tout de même François d'Aubert député - maire de Laval et la famille d'Ornano, à Deauville. " On attend "le point"... de vue de François d’ Aubert."

 

Le Courrier de la Mayenne du 25 mars dernier explique : "...Alfred Sirven, l'homme le plus recherché de France, ex-numéro 2 du groupe Elf...". Puis, citant l'Express, et c'est là que les choses se corsent pour les employés municipaux de Laval, il écrit : " Or l'hebdomadaire parisien, se plongeant dans la vie d'Alfred Sirven, le financier de tout ce scandale donne la parole... à François d'Aubert. Dans les années "80" Alfred Sirven qui n'a pas encore intégré l'entreprise Elf est alors directeur des relations humaines chez Moulinex. François d’Aubert " se souvient de Sirven comme d'un personnage "culotté, peu impressionnable, très sympathique ". Ainsi Alfred Sirven n'hésitait pas à informer les élus locaux de la situation sociale chez Moulinex. Tout comme il n'hésitait pas à offrir selon l'Express, chaque veille de Noël, des cadeaux aux employés de la ville de Laval ". Bien imprudents nous paraissent ceux qui ont rapporté ou tenu ces propos sur les employés municipaux de Laval mais le Courrier de la Mayenne ne s'arrête pas là, il termine son article de la manière suivante : "On attend maintenant confirmation ou démenti de la part des employés municipaux de Laval"

 

- Démenti ? Nous l'affirmons, haut et fort: les employés municipaux de Laval n'ont jamais reçu de cadeaux Moulinex les veilles de Noël dans les années "80" ni même avant ou après.

A qui profite le crime ? Une chose est sûre, ce n'est pas aux employés municipaux mais plutôt aux anti-fonctionnaires.

Ce n'est pas un hasard, non plus, si l'Express a titré son dossier : "Alfred Sirven - Corruption Politique - Cet homme en sait trop". L'hebdomadaire n'hésite d'ailleurs pas à écrire, dès les premières phrases de son dossier, "Sirven, c'est surtout celui qui alimentait, sur les fonds d'Elf, les élus, les hommes politiques et les personnalités de tout bord. " De même, le journal affirme : "s'il est retrouvé et s'il parle ... il risque de faire trembler la République"

La conclusion du dossier de l'Express : "Une seule certitude : à part les juges Joly et Vichnievsky, beaucoup souhaitent ne jamais le revoir. Pour tout ce qu'il sait, Alfred Sirven fait peur " nous laisse penser qu'il y en a qui ont peut-être intérêt à colporter des accusations mensongères...

Les employés municipaux de la ville de Laval et leurs organisations syndicales n'acceptent pas les accusations gratuites portées contre eux. Les nombreux appels téléphoniques que nous avons reçus en témoignent. De tels propos ne font pas partie d'un débat démocratique digne de ce nom. Et, les réserves d'usage "selon l'Express", (pour mieux se cacher ?) n'ont pas vocation à laver les employés municipaux de tout soupçon.

Ces attaques sont d'autant plus sournoises que des propos de monsieur François d'Aubert se retrouvent juste avant. Nous savons son refus viscéral de voir attaquer sa fonction par des propos qu'il considère déplacés. Il a su, il n'y a pas si longtemps, faire adopter une délibération l'autorisant à porter plainte contre des organes de communication allant, à son avis, au-delà de la bienséance. Attentif, comme nous, à la réputation, et de la ville de Laval, et de ses agents, il saura faire adopter, par un prochain Conseil Municipal, une délibération par laquelle il sera demandé de réparer, associant ainsi pour une fois dans un même "Nouvel Elan" la ville de Laval et ses syndicats, l'honneur outragé des employés municipaux. TOUS ENSEMBLE !

NB - Un courrier, en ce sens, sera soumis à la signature du Maire. >>

A aucun moment d’Aubert n’a répondu aux syndicats ni engagé une action

" La collectivité publique est tenue de protéger les fonctionnaires contre les menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages dont ils pourraient être victimes à l'occasion de leurs fonctions, et de réparer, le cas échéant, le préjudice qui en est résulté" (extrait de la Loi n°' 83-634 du 13 juillet 1983, Article 11 alinéa 3).

Pourquoi d’Aubert, habituellement si prompt à engager des procès en "diffamation" (il en a perdu un contre le Vecteur Libre et indépendant) n’a-t-il pas réagi publiquement pour défendre le personnel de la Ville, comme la loi l’y obligeait ?

 

 

 

 

Dans son édition du 8 février 2001, et sur son site internet

http://www.parismatch.com/

 

Paris Match a publié "l’agenda secret d’Alfred Sirven": nous vous confirmons que les employés municipaux de la Ville de Laval n’y figurent pas.

 

M. d’Aubert, lui, y figure.

Aujourd’hui, ALFRED PEUT RÉTABLIR LA VÉRITÉ :

APPEL

Nous demandons à M. d’Aubert d’éclaircir l’affaire des prétendus cadeaux aux employés municipaux de la Ville de Laval.

Nous lui procurons bien volontiers la nouvelle adresse d’Alfred, il pourra la noter sur son agenda :

 

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