CULTURUS   INTERRUPTUS…

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D'Aubert et son adjointe à la culture, Catherine Fayal, subissent désormais régulièrement les effets de la désorganisation des services municipaux dans leurs représentations culturelles. Ce sont là, en quelque sorte, des retombées et des dommages collatéraux de leurs organigrammes successifs.

Ainsi, lors des Uburlesques de septembre 2001, un spectacle donné dans la cour du Vieux-Château fut quelque peu perturbé, sur le coup de minuit, par un soirée dansante donnée en même temps dans le bâtiment.

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De même, mardi 6 novembre, l'Orchestre National des Pays de la Loire donnait un grand concert pour son 30ème anniversaire à la salle polyvalente de Laval : "un programme magnifique", écrit Ouest France dans son édition du 8 novembre, mais "par deux fois le concert a dû être interrompu" ! la raison en est, en même temps, une répétition de chorale, dans une salle du bas. Autant dire que les silences prévus par la partition de l'ONPL n'en étaient pas. Et le chef d'orchestre, de renommée internationale, d'interrompre l'ensemble à deux reprises en déclarant aux 700 spectateurs médusés : "Est-ce que quelqu'un peut faire quelque chose ? Parce que je ne peux pas faire de la musique" ! Puis : "On ne peut pas continuer à jouer !". L'ajointe à la culture virait alors à toutes les couleurs de l'arc-en-ciel…

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Enfin, dimanche 11 novembre, changement de décors : C'est au Théâtre, pourtant fermé sur injonction de la Commission de sécurité et par arrêté municipal du 11 octobre 2001, mais réouvert par une dérogation quelque peu hasardeuse de M. d'Aubert, que l'Harmonie municipale, privée de salle polyvalente par une autre manifestation de Laval Spectacle, tenait son traditionnel concert.

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Lors de la répétition, un néon se fracasse au sol. Puis, le feu prend dans un équipement électrique et les pompiers présents doivent évacuer les 400 spectateurs et musiciens après 30 minutes de musique. Une fumée se répand dans la salle et la lumière s'éteint. 5 véhicules de pompiers arrivent avec la grande échelle. Ouest France titre un article le mardi 13 novembre : "une dérogation qui fait fausse note".

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Enfin, le spectacle "Notre-Dame de Paris", qui devait avoir lieu à la salle polyvalente les 5 et 6 mars 2002, est annulé. Il est question de report en fin d'année, mais certains parlent d'une annulation pure et simple pour des raisons de hauteur de décors…

M. d'Aubert et Mme Fayal ont décidément bien du mal à harmoniser leurs actions municipales…

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