Résumé de
lépisode précédent : Hubert de la Perrine, fraîchement réélu maire de
Clochemerdre, a réuni ses proches au restaurant du golf. A lordre du jour :
les difficultés budgétaires de la commune et la nécessité de dégraisser
la masse salariale ; un obstacle : F.O. Une idée émerge du
groupe : créer un syndicat maison. |
Georges Lenain et
Albert Melizenn échangèrent longuement leurs points de vue sur la mise en place du
nouveau syndicat.
De son côté, Hubert de la Perrine
restait silencieux. Il appréciait la cuisine moderne à la fois raffinée et bien
présentée ; il lui revint à lesprit la tête de veau quil eut bien du mal
à finir lors de son dernier repas à lElysée. A cette pensée, ses yeux se
portèrent sur Roger Berroyer, fidèle du Président.
Leurs regards se croisèrent. Roger
Berroyer sollicita de sabsenter quelques instants. Puis il se leva, entraînant avec
lui le coin de la nappe malencontreusement coincée dans sa ceinture. Jean-Louis de la
Bigottière, dun geste prompt, évita la catastrophe. |
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Roger Berroyer revint quelques minutes plus tard.
Jacqueline Fatale semblait énervée
par la tournure des discussions : Il serait peut être temps de
prendre une décision
- Pour monter le futur syndicat,
trouvons lui des adhérents, faisons rentrer quelques amis à la mairie
suggéra Jean-Edouard Casanova.
Albert Melizenn sursauta :
Et la masse salariale !
Il faut savoir investir !
sexclama Georges Lenain.
Il faut que ça bouge !
confirma Jacqueline Fatale, trouvons des partenaires pour le
financement ! .
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Jean-Louis de la Bigottière souriait, lair satisfait.
Bien loin de ces débats, il songeait à ses prochaines assises internationales de la
contemplation virtuelle.
Prédécesseur de Jean-Edouard
Casanova, il se sentait aujourdhui bien dans sa peau. Il portait une grande
admiration pour Hubert de la Perrine en qui il voyait un visionnaire capable didées
novatrices : la réalisation dun Palais de la maquette, la mise sur orbite
dun petit train touristique,
Mais il se souvenait toujours de ses sautes
dhumeur, des portes qui claquaient, des petites humiliations subies, des nombreuses
fois où il rentra chez lui plus tôt que dhabitude
Ces épreuves
lavaient renforcé dans ses convictions. |
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Parmi les futurs nouveaux embauchés, des noms venaient à
lesprit : des anciens de léquipe qui navaient pu repartir, des
proches, des fidèles désuvrés
Déjà se dessinait le futur Comité
directeur du nouveau syndicat. Et, le bon vin aidant, chacun imaginait déjà des
résultats exceptionnels en faveur de la Confédération Libérale du Travail.
Hubert de la Perrine était
pleinement satisfait de ce projet : Le syndicat FO va faire
pschitt !!!!!
A suivre
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