LE JOURNAL

DES ELECTIONS

N°2

Le 8 novembre 2001,

5 bonnes raisons de voter

FORCE OUVRIÈRE :

· Parce que FO est une organisation syndicale indépendante composée de militants venant de tous horizons,

· Parce que FO présente des représentants efficaces, combatifs et compétents,

· Parce que FO est une organisation syndicale vigilante qui a un véritable bilan,

· Parce que FO défendra le service public à la française (et non pas le “ service d’intérêt général à l’européenne ” que préconisent certains…),

· Parce que FO défendra le statut de la fonction publique, seul véritable garant de l’indépendance des fonctionnaires face au pouvoir politique (alors que certains veulent remplacer le statut par de vagues conventions collectives inspirées du privé au nom du “ modernisme ”).

 

FO, DES ÉLUS COMPÉTENTS

AU SERVICE DE TOUS

 

L’ IMPORTANCE du VOTE par

l’ EXEMPLE…

Dans son édition n°1, le Journal des Elections vous présentait toute l’importance du rôle des CAP, CTP, CHS et la nécessité de désigner des représentants solides.

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Nous allons aujourd’hui vous expliquer comment, à l’automne 1995, nous aurions pu, en quelques minutes, perdre l’essentiel de nos avantages acquis en matière d’avancement :

C’était lors de la Commission Administrative Paritaire du 21 novembre 1995. Relisons le procès verbal, page 2 :

“ Monsieur le maire-adjoint informe les représentants du personnel que compte tenu des difficultés financières de la ville, la municipalité n’a pas l’intention de proposer d’avancement de grade. ”

Force Ouvrière avait immédiatement réagi, empêchant ce coup de force :

“ Face à cette déclaration, le syndicat FO rétorque que le personnel n’est pas responsable des difficultés budgétaires rencontrées par la mairie. Il réclame que les avancements prévus à cette séance soient discutés et soumis à un vote.

La CGT et la CFDT se joignent à la réclamation du syndicat FO.

Puis, le syndicat FO demande une suspension de séance, laquelle est accordée par Monsieur Grandière. Les syndicats CGT et CFDT suivent FO.

A leur retour dans la salle, ils réitèrent leur demande précédente et indiquent que chaque question devra faire l’objet d’un examen et d’un vote séparés ”.

Lors de la même CAP (PV page 7), FO avait réaffirmé sa volonté de défendre le droit à l’avancement d’échelon à l’ancienneté minimum pour tous les agents (sauf motif grave exprimé par écrit et discuté en CAP).

Ainsi, ce jour là, sans la réaction rapide et efficace de vos représentants, chacun d’entre vous aurait pu perdre les avantages de l’évolution de sa carrière et de son pouvoir d’achat.

De même, Force Ouvrière s’est opposé à l’instauration de la notation dont chacun d’entre vous aurait à redouter le caractère arbitraire, et qui aurait pour conséquence que 50 % des agents pouvant prétendre à un avancement à l’ancienneté minimum n’en bénéficieraient pas.

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A la suite de cette CAP, la municipalité s’est empressée de scinder la CAP unique, qui existait depuis toujours, en 3 CAP distinctes (diviser pour mieux régner…).

Comme vous le voyez au travers de cet exemple, il est indispensable de voter le 8 novembre.

Votez pour les candidats

FORCE OUVRIERE,

c’est la meilleure des garanties !

Un autre exemple.

Le régime indemnitaire de la Ville de Laval avait introduit trois dispositions scélérates que Force Ouvrière a toujours combattu :

  • La suspension du régime indemnitaire pendant les arrêts maladie au delà de huit jours cumulés en une année,

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  • La suspension du régime indemnitaire pendant les absences pour garde d’enfant malade,

  • La suspension du régime indemnitaire aux agents frappés d’une sanction.
Grâce à l’action de Force Ouvrière :

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  • La retenue pour enfant malade a été supprimée,

  • Le seuil de retenue pour absence maladie a été porté de 8 à 15 jours. Il n’y a aucune retenue si l’agent est hospitalisé et il existe la possibilité de saisir une commission de recours dans tous les cas,

  • La retenue pour cause de sanction a été jugée illégale par le Tribunal Administratif suite au recours rédigé par FO municipaux,

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  • L’augmentation du régime indemnitaire de base de la catégorie C en 2 étapes a finalement été appliquée alors que la municipalité estimait ne pas devoir respecter l’engagement de ses prédécesseurs.

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Force Ouvrière dénonce : ...

La filière administrative est féminisée à plus de 80 %. De ce fait, compte tenu des quotas pour l'avancement de grade, les agents féminins sont pénalisés dans le déroulement de leur carrière.

Notre feuilleton

Résumé de l’épisode précédent : Hubert de la Perrine, fraîchement réélu maire de Clochemerdre, a réuni ses proches au restaurant du golf. A l’ordre du jour : les difficultés budgétaires de la commune et la nécessité de “ dégraisser la masse salariale ” ; un obstacle : F.O.

“ J’ai une idée, s’exclama Albert Melizenn, l’Adjoint au personnel, et si on lançait un nouveau syndicat ?

- Bonne idée, s’écria Georges Lenain, d’ailleurs, je suis moi-même syndiqué à la CGDG (Confédération Générale des Directeurs Généraux), je pourrai monter des listes…

- Crétin ! hurla Hubert de la Perrine, quelle idée abracadabrantesque ! une liste du Syndicat des Directeurs Généraux pour représenter le personnel, vous n’y pensez pas, vous oubliez que vous ne devez votre place de suppléant à la CAP que grâce au tirage au sort… ”

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Roger Berroyer rigolait sous cape en renfonçant prestement son pan de chemise dans son pantalon.

Jean-Edouard Casanova, fin politique, suggéra : “ et pourquoi pas une liste essentiellement féminine ? ”

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- Et si on implantait un nouveau syndicat de salariés, reprit Albert Melizenn, nous pourrions prendre contact avec la Confédération Libérale du Travail. Dans les quelques villes où il sont bien implantés, ils ont facilité les privatisations et permis le développement du Management participatif. Ainsi à Madeline, ils ont permis à la municipalité d’économiser 3% de la masse salariale chaque année, ce sont des gens très constructifs.

- Très bonne idée, s’exclama le maire, vous avez carte blanche !

Un grésillement interrompit les convives ; Jean-Louis de la Bigottière sortit son téléphone portable. Après quelques secondes, il raccrocha. Puis, se tournant vers Hubert de la Perrine : “C'était Mélusine,  votre rendez vous de 14 heures est en mairie… ”

- Il attendra ! Roger, qu’en penses-tu ?

- Vous avez bien raison de le faire attendre …

- Mais non, crétin, que penses-tu de l’idée d’Albert de monter un syndicat maison ? ”

Roger Berroyer parut gêné ; ce fidèle syndicaliste du “ Bon Samaritain ” savait trop bien ce qu’était un syndicat maison. Il eut à le combattre pour implanter sa propre organisation. Syndicaliste sincère, républicain honnête, Roger Berroyer ne pouvait souscrire à une telle idée. Néanmoins, la perspective d’affronter de nouveau Hubert de la Perrine le terrorisait. En quelques secondes, il revit les événements de 1998. wpeF.jpg (5081 octets)

Pour soutenir un de ses amis politiques en grande difficulté et qui venait de contracter avec les amis de Benoit Le Borgne, Hubert de La Perrine avait approuvé ce rapport coupable. Roger Berroyer en fut offusqué et le fit savoir publiquement. S’il fut chaleureusement applaudi par tous les républicains du département, cela lui coûta alors sa délégation. L’idée de revivre ces durs moments lui occasionna une suée qu’il épongea longuement de sa serviette. Sa gorge se noua, mais aucun son n’en sortit.

Alors ? hurla Hubert de la Perrine.

- Ben … J’ai peur que les autres syndicats pensent qu’on monte “ une cabane” contre eux.

- Oh oui ! Oh oui ! c’est une très bonne idée ; montons un syndicat maison, le coupa Georges Lenain. A Picarville, on l’a fait, j’ai fait adhéré tout le cabinet et le concierge de l’hôtel de ville.

A ce moment, Jacqueline Fatale se leva pour aller saluer un artiste local qui venait d’entrer dans le restaurant.

“ Cher Maître, quel plaisir ! quelle joie ! sussura-t-elle…

- Tout le plaisir est pour moi, et encore merci pour l’acquisition de mon œuvre ”. 

A suivre…

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