LE JOURNAL

DES ELECTIONS

N°5

LE 8 NOVEMBRE 2001,

VOTRE CHOIX VOUS ENGAGE POUR 6 ans…

VOTEZ pour les listes FO !

CAP

CTP

CHS

FO, DES ÉLUS COMPÉTENTS

AU SERVICE DE TOUS

Nous avons signé l’accord salarial 98/99,

même si celui-ci porte sur deux années.

Grâce à la ténacité de Force Ouvrière, cet accord salarial, au-delà des augmentations en niveau de 1.3% en 1998 et 1.3% en 1999, a permis :

- d’éviter une perte de pouvoir d’achat au titre de 1996 par l’attribution de 2 points d’indice majorés pour tous les agents, plus 1 ou 2 points majorés de l’indice 294 à l’indice 412.

- l’aménagement des déroulements de carrière des échelles E4, E5 et NEI conduisant à une amélioration du traitement comprise entre 4.40% et 14.46%.

- d’obtenir une revalorisation de l’échelle 2 de 18 points,

l’échelle 3 de 14 points,

l’échelle 4 de 13 points,

l’échelle 5 de 12 points.

Ces améliorations indiciaires s’ajoutent aux mesures particulières concernant le congé de fin d’activité à partir de 56 ans si 40 ans de cotisations (tous régimes confondus) et 15 ans de service public.

- des mesures d’amélioration des pensions d’invalidité.

Ainsi, par son action, Force Ouvrière a obtenu sur 2 années plus que l’accord Durafour (que nous n’avions pas signé) sur 7 années.

La signature Force Ouvrière ne se brade pas !


ORDURES MENAGERES

Docteur GICQUEL et Mister Hyde...

Dans Ouest France du 16 octobre 2001, M. Gicquel, adjoint de d’Aubert à la Mairie et vice Président de la Communauté d’Agglomération de Laval en charge des “Services au public” ( et non pas des services publics), annonce la couleur concernant le devenir du service des ordures ménagères après son passage effectif à la CAL au 1er janvier prochain : “Cela nous donne trois ans pour réorganiser le service”. Quand on sait que le privé assure la collecte dans plusieurs communes de l’agglomération, on devine ce qui va se passer. Une raison de plus de voter FO le 8 novembre, car mieux vaut prévenir que guérir...

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LA CGT SE TROMPE D’ ADVERSAIRE

Curieusement, à quelques jours des élections du 08/11/2001, certains responsables de la CGT des Municipaux Laval se trompent d’adversaire en attaquant les autres syndicats, plutôt que l’employeur, dans un tract en cours de diffusion : «souvenez-vous, que grâce à la CGT, le régime indemnitaire des catégories C a été obtenu, après de très dures et longues négociations avec l’administration (sur ce sujet, nous manquions du soutien de FO, pourtant majoritaire). Même si ce régime indemnitaire n’est pas satisfaisant, il a le mérite d’exister et de progresser au fur et à mesure des négociations, il donne un petit plus aux salaires les plus bas (FO s’est rallié à nous lors des négociations pour l’augmentation de ce régime)».

FORCE OUVRIERE tient à répondre à ces remarques.

En fait, seul FO s’est battu contre les dispositions scélérates du régime indemnitaire qui ont été supprimées bien plus tard, grâce à notre action.

Rappelons les faits :

La CGT avait signé, en catimini, un régime indemnitaire comportant :

- Une clause illégale, la double sanction (suspension du régime indemnitaire en cas de sanction).

- La ponction sur le régime indemnitaire en cas de congés pour garde enfant malade.

- La ponction sur le régime indemnitaire en cas d’arrêt maladie.

Ce régime indemnitaire injuste, non uniforme et à la tête du client, effectivement, nous ne l’avons pas signé dans l’intérêt des agents.

Aujourd’hui, les faits nous donnent raison. En catégorie C, il y a des disparités inacceptables entre les filières (administratif, technique, police, etc…).

C’est grâce notre pugnacité, à la combativité de nos militants, qu’un an plus tard, et après un recours administratif gagné (à propos de la double sanction), que nous avons obtenu :

2 augmentations de 50 Frs sur le régime indemnitaire de base de la catégorie C.

L’abandon de la double sanction.

La disparition des retenues pour garde enfant malade.

L’aménagement des suspensions pour arrêt maladie.

Le maintien du régime indemnitaire le plus avantageux pour les agents à qui on impose un changement de poste.

Nous avons signé cette modification et pas l’ensemble de l’accord sur le régime indemnitaire, qui n’est pas le meilleur, pour les agents des échelles 2-3-4.

Notre feuilleton

Résumé de l’épisode précédent : Hubert de la Perrine, fraîchement réélu maire de Clochemerdre, a réuni ses proches au restaurant du golf. A l’ordre du jour : les difficultés budgétaires de la commune et la nécessité de “ dégraisser la masse salariale ” ; un obstacle : F.O. Une proposition émerge du groupe : créer un syndicat maison. Cette idée est adoptée. Georges Lenain a fait un mauvais rêve.
 

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Vers 15 heures, Hubert de la Perrine donna le signal du départ. S’approchant de la serveuse, Jean-Edouard Casanova lui murmura dans le creux de l’oreille :

Pour l’addition, c’est comme d’habitude...

Les joyeux convives sortirent du restaurant.

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Allons visiter quelques-unes de nos nombreuses réalisations, proposa Hubert de la Perrine. Et puisque nous sommes ici, allons donc au Bullodrome ”.

Reprenant leurs voitures, les membres du groupe se dirigèrent vers cette nouvelle piscine inaugurée voici quelques mois, entièrement réalisée et gérée par l’entreprise privée “ G.A.B.J.I. Limited ”.

La présence d’un attroupement devant l’édifice enthousiasma Hubert de la Perrine :

Que de monde! Quelle queue ! Jusque dans la rue… C’est un véritable vivier de futurs champions ”.

 

Soudain, une sirène retentit dans le lointain. Bientôt, trois véhicules rouges arrivèrent sur le parking.

Qu’est-ce ? demanda le maire. Georges, Allez vous renseigner !

Georges Lenain revint quelques instants plus tard, essoufflé.

Il ahanait :

…Chlore !..Émanation !.. Évacuation !..

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Ce qu’ Hubert de la Perrine avait pris pour une longue file d’attente devant la caisse était en fait le public précipitamment évacué en raison d’un dysfonctionnement des installations du Bullodrome. Hubert de la Perrine piqua une de ses violentes colères que son entourage redoutait. C’est Jean-Édouard Casanova qui, ce jour là, essuya la vindicte du maire.

Jean-Louis de la Bigottière, toujours apaisant, proposa la visite du Virtupol. Le cortège s’ébranla de nouveau vers le palais de la maquette. Le groupe pénétra dans l’enceinte du simulateur de réalité virtuelle. Chacun chaussa une paire de lunettes afin de visualiser Clochemerdre au moyen-âge. Hubert de la Perrine retrouva sa sérénité et un grand sourire d’enfant émerveillait son visage. Il contemplait sa ville à ses pieds ; des petits sujets virtuels, en tenue d’époque, venaient le saluer bien bas.

Où se trouve l’arrière de l’hôtel de ville ? ” demanda Roger Berroyer.

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A suivre...