Garage du Directeur Général des Services : enfin une issue…

Le feuilleton estival local, celui du garage pour la voiture de fonction du Directeur Général des Services qui devait être implanté au détriment de la cour de la future Ecole Eugène Hairy, vient de connaître son épilogue : Monsieur d’Aubert vient de renoncer.

Chacun se souvient de ce scandale qui défraya les colonnes de la presse locale pendant tout l’été. Samedi dernier, 27 septembre 2003, Ouest France retraçait l'affaire et annonçait son épilogue :

Extraits Ouest France samedi 27 septembre 2003

Le maire l'a annoncé lors du conseil municipal de jeudi soir

Le garage de l'école Hairy est "enterré"

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En mai 2003, André Troadec présentait la maquette de la future école Eugène Hairy en compagnie de Catherine Guesdon et Alain Serveau (services techniques municipaux), Sans remarquer l'ajout du garage ... Le 13 septembre, les représentants de parents d'élèves de l'école Eugène-Hairy informaient l'ensemble des parents de la modification apportée au projet initial : " On a trahi notre confiance !".

 Le dossier ne figurait pas au menu du conseil municipal  de jeudi soir.  Et pourtant, c'est là que François d'Aubert a annoncé que le projet de construction de garage dans l'enceinte de la future école Eugène-Hairy était abandonné. A la satisfaction des parents qui s'étaient mobilisés contre cette "trahison"

André Troadec, le maire adjoint à l'enseignement, ne cache pas son soulagement. Cette affaire de garage construit dans la cour de l'école Eugène-Hairy lui était restée en travers de la gorge, Rappel des épisodes précédents.

Située rue du Cardinal-Suhard, l'école Eugène-Hairy est ancienne, à l'étroit dans ses murs et d'un accès dangereux. En 1998, on a commencé à parler de son déménagement. Le terrain près de I'IUFM (Institut universitaire de formation des maîtres), situé à l'angle des rues de Clermont et de Nantes est apparu comme le plus adéquat. Toutefois, deux années de "discussions" ont été nécessaires entre parents, enseignants, représentant de l'inspection académique et bien sûr, de la mairie.  En novembre 2002, enfin, "J'ai eu le plaisir de présenter un projet qui a été adopté par tous", se souvient André Troadec. "Il était évident pour moi qu'il n'était plus question d'y toucher. Ou alors, si une modification intervenait, les futurs utilisateurs en seraient les premiers Informés".

"Intérêt particulier contre intérêt collectif "

Le 23 mai, le projet est présenté au conseil municipal.  Un petit ajout discret figure sur les plans : un garage. André Troadec fait son "mes culpa : c'est vrai que je ne l'ai pas vu. Mais je n'imaginais pas qu'un changement ait pu intervenir sans que j'en sois averti, moi, le responsable du projet".

Lors de la fête d'école, les parents d'Eugène-Hairy eux, sont plus attentifs et découvrent ce garage qui "ampute la seule cour plane de la cour". Étonnement, déception, colère. Surtout quand ils découvrent que le garage a été ajouté au logement de fonction qui abritera le directeur général des services de la mairie. Ils se disent "choqués par cette façon de favoriser un intérêt particulier au détriment de l'intérêt collectif que représente une école". Ils s'en ouvrent à François d'Aubert qui leur répond que la soustraction "de ces 128 m2 ne dénaturera pas la qualité des espaces offerts aux enfants". Avant de leur lister les surfaces des cours des autres écoles de centre ville. Toutes Inférieures à celles de la future Eugène-Hairy.

Parents vigilants jusqu'au bout

Pendant ce temps, André Troadec se tait.  Il est furieux. "La ligne jaune a été franchie.  C'est inacceptable pour moi qui ai toujours basé sur la confiance les relations avec mes interlocuteurs. J'ai dit mon désaccord. Et prévenu : si ce garage était maintenu, je ne m'occuperais plus du dossier".

Les parents, eux, se sont mobilisés. Ils ont adressé recours gracieux au maire "contestant la légalité de ce projet". Et jeudi matin, leurs représentants ont reçu par courrier la "bonne nouvelle" : "Seuls les plans adoptés en novembre 2002 seraient pris en compte". Adieu donc définitif au garage...

"Mais nous avons retenu la leçon, disent les parents. Nous serons très vigilants. Jusqu'à ce que la nouvelle école soit construite". C'est toujours prévu pour la rentrée 2005. Cette affaire a "juste" retardé d'un mois le calendrier.

François d'Aubert le maire, parle, lui de "manœuvre politique" et "s'étonne de cette mobilisation des parents pour un détail. Alors que c'est un projet de près de 2 millions d'euros !". Le garage dans tout ça ? Déjà oublié !

Laurence PICOLO

Désormais quelle solution ? 

Nous ne pouvons laisser cette affaire en l’état ! Une solution alternative doit être trouvée pour que la voiture de fonction du Directeur Général des Services conserve tout le lustre lié à sa fonction, ceci à moindre frais pour le contribuable lavallois !

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« Pour la protection du véhicule de fonction de notre Directeur Général des Services »