LE VECTEUR LIBRE ET INDEPENDANT LE VECTEUR LIBRE ET INDEPENDANT

"L'organe qui combat le mépris et les minables"

 

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SERVICE COM ou OFFICINE ?

 

 

 Le Service Communication de la Mairie connaît bien des vicissitudes dans son organisation, et plusieurs de nos collègues se posent des questions, à 9 mois des élections municipales.

Il y eut, à l'automne 1998, l'épisode Colette Aubry, une grande professionnelle parisienne qui devait en prendre la direction, chapeautant Béatrice Mottier qui était à sa tête depuis 1995. L'intervention des fonctionnaires en surnombre fit capoter l'opération, et Colette dut s'installer en libérale, avec un bureau à la Mairie. Ce bricolage résista peu de temps à la légalité, et Colette disparut.

Le 13 février 2000, Béatrice partait pour le siège national du RPF.

 En février, d'Aubert lançait donc un appel à candidature pour recruter "un cadre A responsable de la communication institutionnelle et des relations publiques". Une vingtaine de candidatures se sont fait connaître, toutes non statutaires, sauf celle de notre collègue Serre, grand communicateur bien connu. Le 30 mars, un jury recevait 4 candidats (2 autres se sont désistés), dont notre collègue. Le jury ne put le décréter inapte au poste, et, le 19 avril, d'Aubert était contraint d'annoncer qu'il "ne donnait pas suite dans l'immédiat au recrutement d'un responsable de la communication".

 Depuis, de façon plus ou moins clandestine, c'est le Directeur de cabinet, Yannick Favennec, qui dirigerait le service communication. Mais sa fonction est politique, et des collègues de ce service n'ont aucune envie de servir de faire-valoir électoral. Un Directeur de cabinet n'a d'ailleurs pas le droit de diriger un service administratif.

 L'ambiguïté devient flagrante.

 Déjà, certains se posent la question : le service communication ne dérivera-t-il pas vers une officine de "Démocratie Libérale" ?

 FO a sommé le maire de Laval d'éclaircir rapidement cette situation.

 

JURYS TRUQUES ?

 Nous avons dénoncé à plusieurs reprises les méthodes de recrutement de Monsieur d'Aubert (embauche de ses employés des permanences électorales, recrutement de parents d'élus, affaire du piston pour les remplacements saisonniers, etc...).

Désormais, une nouvelle étape est franchie. Il ne respecte même plus les propositions des jurys de recrutement. Récemment, un jury avait retenu 3 noms pour un poste. C'est un 4ème qui a été choisi par d'Aubert, au détriment de la mobilité interne d'agents titulaires, d'un emploi jeune et d'un auxiliaire.

 Pour un autre jury, le seul candidat interne n'a même pas été convoqué.

 En 1995, il vantait sa volonté "d'impartialité municipale" : encore une promesse non tenue !

 

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Capturé par MemoWeb à partir de http://members.aol.com/folaval/num19/page5.htm le 01/04/01