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avant l'heure, c'est pas l'heure... |
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Dans sa boulimie de communication personnelle, M. d'Aubert prend de plus en plus de risques et fait de plus en plus dans la virtualité. Ainsi, dans le journal "Aujourd'hui en France" (édition de province du Parisien) du 22 septembre 1999, un article répercute ses soucis pour la mise en oeuvre des 35 heures à la Mairie de Laval, alors qu'elles existent depuis 15 ans ! Et dans le Courrier de la Mayenne du 30 septembre 1999, il déclare : "Arrière de la Mairie : la grue de l'entreprise chargée du gros oeuvre a été placée au début de cette semaine...". Les lecteurs ont eu beau écarquiller les yeux, de grue , il n'y avait point ce jour-là. A moins que la grue en question ne soit une délicieuse personne arpentant le trottoir. |
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Amis journalistes, un bon conseil : même lors d'une interview autour d'un bon repas, ne gobez pas n'importe quoi ! Car, ensuite, M. d'Aubert a la fâcheuse habitude de dire que ce sont les journalistes qui ont mal compris... Les employés municipaux lavallois en ont fait l'expérience lorsque l'Express (25 mars 1999), après avoir interroger M. d'Aubert, écrivait que M. Sirven "n'hésitait pas à offrir chaque veille de Noël des cadeaux Moulinex aux employés municipaux de la Ville de Laval ". Les syndicats avaient écrit à M. d'Aubert pour qu'il oppose un démenti : il n'y a jamais eu de suite. |
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Les départs se multiplient à la Mairie : plus de 30 cadres sont partis depuis 4 ans. Et le mouvement s'accélère : une nouvelle embauchée par mutation, pourtant originaire de la Mayenne où vit sa famille, n'est restée que 2 jours, avant de retourner en région parisienne. Désormais, les agents partent même avant d'arriver ! Et les candidatures ne se bousculent pas pour venir travailler à la mairie de Laval, dont la "renommée" est importante dans le monde des collectivités territoriales. Comme quoi la communication, ça marche tout seul... |
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TAPIS ROUGE ou CARTON ROUGE ? |
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Sur FR3, le jour du départ du Tour de France (mercredi 7 juillet 1999 , entre 11h et 11h 45), M. d'Aubert vantait les mérites de notre ville, et, accessoirement, de sa gestion municipale. "Pour les créateurs d'entreprise, dit-il, c'est tapis rouge ! ". C'était oublier que quelques mois plus tôt, Ouest-France (18 novembre 1998) titrait : "Accueil des créateurs : Laval mal placée ? ". Le quotidien expliquait qu'un journal économique national, "L'Entreprise" avait testé l'accueil des villes aux entrepreneurs cherchant à s'installer. Le magazine leur envoyait "une lettre supposée émaner d'un jeune candidat à la création d'une PME, et un appel téléphonique auprès du service économique de la ville afin d'obtenir divers renseignements. Prise en compte : la rapidité et la précision des réponses. C'est sur ce test réel que la capitale mayennaise obtient sa plus mauvaise note : seulement 4 points sur 50... ". Pas brillant pour M. d'Aubert. En 1999, le résultat de l'enquête d'Entreprise est de 9 sur 10 pour la même épreuve (le Courrier de la Mayenne du 11 novembre 1999). Le tapis rouge est enfin déroulé... |
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