Colette où est tu ?

LE VECTEUR LIBRE ET INDEPENDANT LE VECTEUR LIBRE ET INDEPENDANT

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MAIS où est donc

passée COLETTE ?

 

Décidément, notre rubrique "départs" devient habituelle.

Colette AUBRY a disparu... elle s'est volatilisée !

 

Par note du 1er octobre 1998, M. Bonet nous l'avait présentée ainsi : "Depuis le 1er septembre 1998, la Ville de Laval s'est adjointe les conseils et prestations de Madame Colette AUBRY, consultante en communication indépendante. Elle travaillera en collaboration étroite avec le Service de la Communication Externe placé sous la responsabilité de Béatrice MOTTIER-ROUSSEAU pour ce qui concerne la coordination de la politique de communication municipale et la définition des stratégies touchant aux relations avec la Presse, aux relations publiques, aux événements. Dans le cadre de ses missions de prestataire pour la ville, Madame AUBRY sera amenée à entrer en contact avec les différents responsables des services municipaux".

Dans son n° 12 de novembre 1998, le Vecteur Libre et Indépendant avait salué dignement son arrivée et raconté ses mésaventures :

" Quand le "savoir faire" fait défaut, et que le temps presse, il faut passer au "faire savoir". Une seule solution : il faut COM-MU-NI-QUER !

Mais il faut s'en donner les moyens.

MM. d'Aubert et Bonet se souviennent alors de l'existence d'une vieille délibération de l'ancienne municipalité en date du 11 décembre 1992, actualisée le 25 février 1994.

A l'époque, MM. d'Aubert et Lépine avaient violemment ferraillé contre cette délibération qui créait un poste de directeur de la Communication, avec un salaire un peu somptuaire. Aujourd'hui, ils la trouvent bien pratique.

Ils publient donc un appel à candidature pour recruter un "Directeur de la communication" au 1er septembre. Un appel-bidon, car la candidate est déjà trouvée.

Mais, PATATRAS !!!

Entre-temps, MM. d'Aubert et Bonet ont lancé leur opération de "réorganisation" et mis en surnombre 4 cadres titulaires, dont un directeur prioritaire pour ce poste qui, bien évidemment, postule. Plus question donc de recruter une contractuelle.

Mauvaise surprise pour la candidate prévue. Ouest-France du 19 septembre nous la présente : "Colette Aubry coordonnera la communication de la Ville". Le Maire retire l'appel à candidature, et Colette n'a plus qu'une solution : s'installer en libéral et passer des contrats avec la ville...

Pas de mise en concurrence, pas d'information des élus, pas de délibération du Conseil Municipal : la communication commence bien !

Colette, libérale et indépendante, dispose cependant d'un bureau au Centre Administratif (2ème étage) : dans le même temps, les 4 cadres titulaires en surnombre n'ont ni bureau, ni téléphone !

Elle était responsable du marketing de l'hebdo "Investir", bien connu pour ses rubriques sociales : son nouvel investissement sera bien difficile à faire fructifier ! "

Mais ces derniers temps, Colette a disparu. Elle serait partie, mettant fin à ce qui était, compte tenu du contexte municipal, un véritable travail d'Hercule. Sa frêle silhouette ne la prédisposait pas à de telles prestations... Elle a préféré quitter le Titanic...

Interrogé à plusieurs reprises, M. d'Aubert a paru très gêné. Ainsi, lors du Comité Technique Paritaire du 4 juin, interpellé par FO, il a quelque peu bafouillé dans ses réponses :

" Elle avait un contrat de prestation d'un an... Je suis en train de regarder si on renouvelle ou pas le contrat ".

Piqué au vif, Jean-Pierre Bonet clamait :

"Je rappelle que Madame Aubry n'a jamais fait partie du personnel municipal que je sache ! ".

Et pourtant, Colette Aubry était installée dans un bureau au 2ème étage du CAM, à une époque où les fonctionnaires en surnombre devaient rester chez eux !

Le maire a fini par avouer qu'elle avait réalisé, aux frais du contribuable, "le bilan municipal ", c'est à dire la fameuse plaquette intitulée "le nouvel élan" (Juppé avait le même slogan en 1997, lors des élections législatives qui ont suivi la dissolution ...), distribuée sur papier glacé à tous les lavallois pour vanter les réalisations de l'équipe municipale.

Colette au milieu des collaborateurs du LAM...

Interpellé également par un conseiller municipal, François Gloria, lors de la séance du 25 juin 1999, le maire n'a pas répondu sur ce qu'était devenue Colette.

"Indépendante" de par son statut forcé où elle se trouva confinée par les événements, Colette l'était aussi d'esprit. Elle n'a pas réussi à mettre en oeuvre sa conception de la communication, interne notamment, qui semblait beaucoup plus libérale (au bon sens du terme !) que celle en vigueur.

Colette était une vraie professionnelle. A ce titre, fidèle lectrice du Vecteur Libre et Indépendant dont elle avait dévoré la collection complète dès son arrivée, elle appréciait et enviait manifestement notre liberté de ton. Elle a subi les effets d'un "dommage collatéral" pendant les événements qui ont marqué la vie municipale en 1998.

LES "BAVURES" de la COMMUNICATION OFFICIELLE

Journaux, brochures, dépliants, inaugurations, ... M. d'Aubert fait feu de tous bois pour tenter de convaincre les lavallois sur le bien-fondé de sa politique... Mais le trop plein de communication finit par engendrer quelques inconvénients.

Ainsi, lundi 8 novembre, les lavallois recevaient en même temps dans leur boîte aux lettres deux luxueuses brochures, l'une leur indiquant que leurs impôts baissaient, l'autre qu'ils allaient payer plus pour leur stationnement sur l'ensemble du Centre-Ville. Comme le disait cette riveraine de la rue de la Paix : "les impôts baissent, mais les taxes augmentent...". Quant au plan de stationnement figurant sur la brochure, des erreurs y figurent, qui risquent fort d'induire en erreur les automobilistes qui s'y fieraient...

Dans son journal Laval-infos daté d'octobre (mais diffusé le 29 octobre), M. d'Aubert fait de l'humour : le maire de la ville allemande de Mettmann, jumelée de avec Laval, est baptisé " Ottobus Iven " alors qu'il s'appelle Ottokar Iven . humour peu diplomatique et pas très heureux...

Enfin du côté de la Maison des Services Publics de St-Nicolas, inaugurée le vendredi 29 octobre à 10 h 30, on raconte que du mobilier de location a été amené précipitamment à l'accueil pour la visite officielle...

 

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