Monsieur le Débouté-Maire

LE VECTEUR LIBRE ET INDEPENDANT LE VECTEUR LIBRE ET INDEPENDANT

"L'organe qui combat le mépris et les minables"

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d'AUBERT perd son procès

contre le VECTEUR LIBRE et INDEPENDANT :

Monsieur le Débouté-Maire

Une fois de plus, c'est une victoire pour la liberté d'expression. M. d'Aubert avait attaqué le Vecteur Libre et Indépendant en diffamation, sur des propos polémiques, mais très secondaires.

Pourquoi ne l'a-t-il pas fait pour nos enquêtes autrement plus importantes et dérangeantes, ainsi celle dénonçant les dépenses somptuaires de son entourage (les 26 000 f de téléphone portable en 8 mois de son directeur de cabinet, sa carte modulo...), celle dénonçant ses inexactitudes sur le nombre d'employés municipaux, sur le nombre de chômeurs à Laval, celle établissant le coût de "l'affaire des surnombres", celles sur les embauches népotiques, sur les affaires mises en avant par le rapport de la Chambre Régionale des Comptes (logement du secrétaire général, voitures de fonction, cumul de salaires, etc...), la communication municipale, l'affaire du décret de 1941, etc...

Pourquoi n'avait-il pas attaqué l'Express en diffamation, lorsque ce journal écrivait que les employés municipaux de la Ville de Laval percevaient des cadeaux de Noël de M. Sirven et de Moulinex (25 mars 1999) ? Pourquoi n'avait-il pas attaqué le Canard Enchaîné qui, dans son édition du 18 novembre 1998, titrait : "Pour d'Aubert, faux ce qu'il faux " ? Et était-il le mieux placé pour engager des procès en diffamation, lui qui comparait Edith Cresson, lors de sa nomination en qualité de Premier Ministre, à "la Pompadour" ! ou qui avait attaqué gravement le Président de la République le 1er février 1984, sur son attitude pendant la guerre ? ou qui avait qualifié de "terrorisme" une question d'un représentant du personnel de la mairie de Laval, lors du CTP du 4 juin 1999 ?

Dans l'immédiat, c'est, une fois de plus, le contribuable qui paye les aventures hasardeuses de M. d'Aubert.

1999 aura été une mauvaise année judiciaire pour M. d'Aubert. Que sera 2000 ?

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