d'Aubert et les balais roses

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"L'organe qui combat le mépris et les minables"

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d'AUBERT et les balais roses

M. d'Aubert vient de faire acheter des blouses pour le personnel d'entretien, de couleur rose bonbon !

Pour les crèches et les écoles maternelles, pas de problème : çà renforce l'aspect pouponnière. Mais pour le personnel d'entretien des bâtiments administratifs ou recevant du public, vous imaginez pour les gros travaux !

Une tentative artificielle de nous faire voir la vie en rose, peut-être ?

De fait, ces blouses ont été refusées par les responsables du service qui ont protesté pour leur mise à l'écart dans le choix. M. d'Aubert a été bien obligé d'avouer ce manque de concertation, en faisant écrire par son "acheteur public" (18/11/99) : "Le magasin général a procédé aux commandes de blouses 1999 en omettant de vous faire préciser la couleur souhaitée. Celles-ci ont été fabriquées dans un tissu de couleur rose" Mais, d'une plume vengeresse, il fait préciser :

"Nous ne rachèterons pas de blouses... la dépense correspondante sera débitée sur l'enveloppe de votre service...".

En somme, il a fait une erreur, mais c'est le personnel qui va payer !

M. le Maire doit confondre les vêtements de travail avec la layette ou les dragées (bleu pour les garçons, rose pour les filles).

Lui qui est allergique au vert, couleur qu'un entourage toujours très empressé lui évite à longueur de journée (au fait, le Vecteur est vert...), il devrait être plus attentionné sur ces questions nullement secondaires pour les agents.

 

M. d'Aubert vient de se faire payer une superbe Peugeot 605 aux frais des lavallois : elle n'est pas rose !

 

Mais il n'en est pas à son coup d'essai ! Voici quelques mois, il a fait acheter un lot de casquettes pour les agents des services techniques sans se préoccuper des tours de tête !

Ce qui donna lieu à un débat acerbe lors de la réunion du Comité d'Hygiène et de Sécurité du jeudi 1er avril 1999, dans le PV duquel on peut lire :

"Le problème des tours de tête sera revu à la prochaine commande.

M. Melin (représentant CGT) trouve inadmissible que l'on n'ait pas recensé le tour de tête des agents. Monsieur Cahoreau (représentant CGT) estime qu'il n'y a aucune considération envers le personnel de la catégorie C, qu'il n'est pas tenu compte des besoins des agents ; un autre exemple, les gilets molletonnés : à moins de 3°, ils ne sont plus efficaces".

 

L'affaire a été de nouveau évoquée lors du CHS du 8 décembre 1999.

Quand il s'agit du personnel municipal, M. d'Aubert est décidément un acheteur bien peu avisé et semble ignorer les règles les plus élémentaires du consumérisme.

Il veut ignorer les besoins, les goûts et les tours de tête des agents, autant qu'il persiste à ignorer leur nombre réel ou qu'ils sont à 35 h depuis 15 ans !

Ainsi, même dans les dossiers les plus simples, l'esprit de concertation fait décidément défaut 

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