Chacun se souvient que c'est la censure d'un article de FO dans le bulletin interne du Personnel municipal qui a été à l'origine de la création du Vecteur Libre et Indépendant (merci, Jean-Pierre !).

Chacun se souvient aussi que, lors des élections municipales de 1995, d'Aubert avait promis que l'opposition pourrait s'exprimer dans le bulletin municipal. Il n'en fut rien, comme de la plupart de ses promesses...

Et pourtant, lorsqu'il était lui-même opposant au sein du Conseil municipal, d'Aubert avait fait beaucoup de bruit lorsqu'il avait été censuré par l'ancienne municipalité (qui avait aussi censuré FO en 1994).

Il écrivait alors, dans le Courrier de l'Ouest le 20 décembre 1983 :

"M. d'Aubert s'élève contre la suppression décidée par la majorité socialo-communiste de Laval des deux pages octroyées à l'opposition dans le bulletin municipal. Pour lui, cette décision n'est pas un hasard. On y retrouve... la volonté de museler l'opposition, le même refus du pluralisme. Après le contrôle du contenu des articles, déjà injustifiable dans un bulletin financé par tous les contribuables, c'est la censure de l'opposition, à laquelle on veut interdire de s'exprimer. Les lavallois auront compris : pour un socialiste ou un communiste, un bulletin municipal ne doit être qu'un bulletin de propagande"

Après 6 années de gestion de M. d'Aubert, ces propos se passent de commentaires !

Toujours à propos de bulletin municipal, dans ses éditions de novembre et décembre 2000, d'Aubert parle en termes élogieux de certains écrivains de la première moitié du XXème siècle : Alphonse de Chateaubriant, Maurras, Drieu La Rochelle.

Des intellectuels et des anciens combattants viennent de lancer une pétition s'insurgeant contre une telle apologie, ces écrivains ayant été antisémites et ayant collaboré avec les nazis.