"LAVAL, une ville mathématiquement de gauche "

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ETUDE ÉLECTORALE

 

"LAVAL, une ville mathématiquement de gauche "

 

Les élections municipales auront lieu le 18 mars 2001, c'est à dire dans moins de 9 mois.

Une de nos collègues a eu la satisfaction de voir son fils réussir sa 2ème année de sciences-po (IEP). Elle nous a proposé de publier un résumé de l'étude qu'il a réalisée sur les élections politiques à Laval.

Il en ressort que M. d'Aubert a bien du souci à se faire, surtout au vue des résultats des élections intervenues depuis son accession à la Mairie, le 11 juin 1995.

 

" L'étude de l'ensemble des scrutins à Laval présente une constante : depuis 20 ans, la gauche l'emporte à chaque scrutin politique, national et local, à l'exception des élections cantonales où le poids des sortants est déterminant. Toutefois, la droite a perdu 2 cantons lavallois en 1998.

Aux élections présidentielles de 1981, M. Giscard d'Estaing, Président sortant, obtenait 49,09 % des voix, face à François Mitterrand, majoritaire avec 50,91%.

En 1988, François Mitterrand l'emportait avec 58,11% des suffrages. Quelques semaines après, lors des élections législatives, la gauche obtenait 54,23% sur la ville de Laval (1ère circonscription), face au député sortant François d'Aubert (45,76%).

 

Lors de l'élection présidentielle de 1995, face à une gauche en très mauvaise situation, Jacques Chirac ne réalisait cependant que 48,86 % .

Pourtant, un mois après, François d'Aubert emportait la Mairie de Laval avec 54,36 % des suffrages. Ce score est exceptionnel dans l'histoire électorale de Laval, et coïncide avec 4 circonstances particulières : une équipe municipale de gauche usée, la dynamique Chirac, la nomination de François d'Aubert au gouvernement qui incita beaucoup de chômeurs et leur famille à voter en sa faveur pour ce qu'il aurait pu amener à Laval, une abstention importante dans les bureaux traditionnellement acquis à la gauche.

 

Ce résultat contrastait de façon importante avec les scores habituels de la gauche aux municipales, élections où François d'Aubert échoua à 3 reprises, directement ou indirectement. Ainsi, André Pinçon l'avait emporté en 1983 avec 51,49% et en 1989 avec 52,22 %.

 

Depuis l'élection de François d'Aubert à la Mairie, 3 scrutins sont intervenus.

En 1997, François d'Aubert, ministre et maire de Laval, se retrouve minoritaire dans sa ville (1ère circonscription) avec 48,89% contre 51,11% à Michel Sorin, maire de la petite commune voisine de St-Berthevin. Le même jour, Claude Leblanc obtient 54,55 % des suffrages sur le canton Laval-nord-est (3ème circonscription).

Lors des élections cantonales des 15 et 22 mars 1998, 2 cantons passent à gauche : St-Nicolas et Laval-sud-Ouest.

 

Enfin, lors des élections européennes du 13 juin 1999, les listes de gauche ont totalisé plus de 53 % des suffrages, les listes de droite 40,8 %, l'extrême-droite 4, 74 %, les divers 2 %.

 

Observateur attentif, et généralement peu critique envers M. d'Aubert, le Courrier de la Mayenne écrivait sous la plume de Jean-Yves Delort, dans son édition du 17 juin 1999 :

"A Laval, c'est la gauche qui est largement majoritaire avec 53,6% des voix contre 40 % à la droite. Certes on ne peut guère tirer de pronostics pour des élections municipales qui auront lieu dans deux ans, mais le rapport des forces n'est pour le moment pas favorable à l'actuel maire de Laval. La gauche mayennaise y voyait dimanche soir des perspectives très intéressantes. Encore faudra t-il qu'elle trouve une tête de liste...".

 

L'entrée en lice de Guillaume Garot confirme cette donne.

 

Ainsi, scientifiquement et mathématiquement, rien n'est joué pour M. d'Aubert qui ne peut qu'appréhender l'échéance du 18 mars 2001."

 

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